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Bibliothèque de Pointe-aux-Outardes
trop gêné d’aller payer ma dette, je n’y vais plus. Perdre un citoyen, ce n’est pas ce qu’on veut. Abolir les frais de retard assure que la bibliothèque publique appartient à tout le monde », ajoute Ève Lagacé, directrice générale de l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ).
Ces frais peuvent également créer des éléments de conflit entre le personnel et les citoyens, nuisant ainsi aux relations interpersonnelles que les bibliothèques dé- sirent créer avec la communauté. « Offrir un service de bibliothèque, exempt de frais de retard, permet d’établir et de maintenir une relation de confiance entre le prêteur et l’emprunteur, de responsabiliser les usagers, de mieux développer leur sentiment d’appartenance à leur biblio et surtout, de rendre accessible la lecture à tous, et ce, sans contrainte. Lorsqu’il n’y a plus de risque de sanction, les relations sont beaucoup plus harmonieuses et cela favorise évidemment le goût de la lecture», mentionne Marie-Soleil Vigneault.
© PAULINE VACHON
Bibliothèque de Longue-Pointe-de-Mingan
© SÉBASTIEN ST-JEAN
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