Page 18 - Mélanie Maynard
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«JE DIRAIS QUE C’EST LA PREMIÈRE FOIS DE MA VIE QUE LES GENS SE SONT ADAPTÉS À MON TDA, PLUTÔT QUE MON TDA QUI S’ADAPTE AUX AUTRES. »
Elle connaissait Sucré Salé depuis longtemps, mais l’an dernier, elle en a pris les commandes pour une première saison. Cette année, les choses sont différentes. « La saison dernière, c’était comme mon premier camp de vacances,
raconte-t-elle. En plus, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de la télé au quotidien. Cette année, le gros changement est que j’ai l’impression d’avoir carte blanche du diffuseur. Ça me permet de réaliser cer- tains petits fantasmes, comme celui d’inviter des gens qui ne sont pas encore venus et que j’aime beaucoup, comme Robert Lepage, Yves Jacques, Marc Labrèche... Je les ai déjà rencontrés, il y a très longtemps, mais là, je vais passer du temps avec eux. C’est plus stimulant que de revoir toujours les mêmes artistes, même si ce sont souvent des amis. »
Animer une telle émission, cinq jours par semaine, est un long marathon, qui commence souvent bien avant la diffusion de la première émission. Une implication totale pendant plusieurs mois. « On dirait que je ne me souviens jamais de ça. Je me laisse toujours happer par le même enthousiasme. »
Le travail est d’autant plus exigeant que les réseaux so- ciaux font maintenant partie de la vie des animateurs qui doivent en tenir compte et y être présents. « C’est une nouvelle façon de faire de la télé. On est entre la télé et le web. Il y a un dynamisme qu’on doit retrou- ver à la télé qu’il n’y avait pas avant, dans le temps. C’est sûr que, comme j’ai déjà une saison de faite, je connais le rythme de l’émission, je sais aussi ce que les gens ont aimé et je vais pousser en ce sens. »
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