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DES LECTURES UTILES
Pendant ses études universitaires, que ce soit au baccalauréat ou à la maîtrise, Luc Langevin a passé beaucoup de temps le nez dans les livres. « Durant cette période, j’ai même pratiquement arrêté de lire pour le plaisir. Les études me demandaient tellement de lectures que lorsque j’avais du temps libre, je voulais faire autre chose, comme du sport ou juste regarder la télé. Il y a donc toute une partie de ma vie, durant six ou sept ans, où je n’ai pas lu de romans, même pas de magazines, parce qu’il fallait que je lise des briques pour mes études.»
Il précise au passage qu’une bibliothèque scientifique n’a pas la même fonction, ni la même utilité, qu’une bibliothèque plus littéraire. « Dans une bibliothèque plus scientifique, chaque livre est présent avec une intention. On vient chercher une information parce qu’on a une idée derrière la tête d’un sujet qu’on veut approfondir ou d’un projet de recherche. Les livres sont un des outils pour y arriver. Dans une biblio- thèque littéraire, c’est un endroit où l’on peut retrouver des façons de s’évader et plonger dans l’imaginaire. C’est la différence majeure. »
DE LA SCIENCE À LA MAGIE
Malgré un raisonnement cartésien, Luc Langevin
a choisi d’embrasser une carrière de magicien et d’illusionniste, un domaine qui semble complètement à l’opposé de sa formation. « C’est l’histoire de ma vie. Il y a toujours eu beaucoup de contradictions dans mon parcours professionnel. J’ai une passion pour la science, un domaine très terre à terre et cartésien, et en même temps, j’adore l’univers de la magie, qui est très imaginaire et imaginatif. Parallèlement, quand j’étais tout jeune, je rêvais d’être sur scène, de pas- ser à la télé, d’avoir une vie un peu flamboyante, et malgré tout, j’étais très introverti et timide. Là aussi, c’était une grande contradiction. »
Il raconte que sa vie est parsemée de moments où il a cherché à obtenir quelque chose, même s’il se trou- vait complètement à l’opposé. « Avec le temps, j’ai vu un parallèle entre le milieu académique de la science et l’art de la magie. J’aime voir la science comme un outil pour faire rêver les gens. Mon but ultime est de transporter les gens, de les amener dans un univers imaginaire, et mes outils pour arriver à ça, ce sont les phénomènes scientifiques. »
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