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ENTREVUE EXCLUSIVE
L«UC LANGEVIN
LEpremier contact de Luc Langevin
avec le monde de la magie s’est fait à travers des
tours exécutés devant lui, mais rapidement, il a en- suite dû se tourner vers les livres pour en apprendre davantage.
« Quand mes parents ont vu l’intérêt que je portais
à la magie, j’ai reçu en cadeau des livres dans lesquels on apprenait des tours assez simples. Mon apprentissage s’est fait par la lecture de ces livres. »
Il conserve encore précieu- sement plusieurs exem- plaires de ces ouvrages dans sa bibliothèque.
« Parmi les premiers, je
me souviens avoir reçu
un volume de la collection Jours de pluie. C’étaient des livres d’activités que les enfants pouvaient faire quand il pleuvait ou quand il y avait du mauvais temps à l’extérieur. Il y en avait sur le bricolage, sur l’ori- gami et un sur la magie, essentiellement composé de tours de cartes. »
Avec un esprit aussi scienti- fique que le sien, Luc Langevin n’a toutefois jamais été un grand lec- teur. « Je dois reconnaître que l’apprentissage de la lecture a été difficile pour moi. Je trouvais ça fasti- dieux, ça me demandait beaucoup de concentra- tion. Je ne me souviens pas d’une belle relation avec la lecture. Quand j’étais en- fant, j’avais de la difficulté à garder mon attention. Mais dès que j’ai vu tout
ce qu’on pouvait découvrir via la lecture, ça s’est dé- veloppé rapidement. » Son intérêt dépendait donc des sujets que les livres abor- daient. Si ça parlait de ma- gie ou de science, il n’avait aucun problème à passer des heures à tourner des pages en savourant ce qu’il découvrait.
QUAND MES PARENTS ONT VU L’INTÉRÊT QUE JE PORTAIS À LA MAGIE, J’AI REÇU EN CADEAU DES LIVRES DANS LESQUELS ON APPRENAIT DES TOURS ASSEZ SIMPLES. MON APPRENTISSAGE S’EST FAIT PAR
LA LECTURE DE CES LIVRES. »
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