Page 21 - Mélanie Maynard
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 VOUS AVEZ PARTICIPÉ, CE PRINTEMPS, À LA 40E ÉDITION DU SALON DU LIVRE DE LA CÔTE-NORD (SLCN), À SEPT-ÎLES. IL S’AGISSAIT DE VOTRE QUATRIÈME PRÉSENCE (2024, 2022, 2016 ET 2014). EN 2022, VOUS ÉTIEZ AUTRICE À L’HONNEUR, PRÉSENTE POUR LA PARUTION DE NAUETAKUAN, UN SILENCE POUR UN BRUIT. COMMENT S’EST DÉROULÉE VOTRE EXPÉRIENCE CETTE ANNÉE?
Cette année, j’anticipais que j’aurais encore plus de plai- sir que les années précédentes. Je ne savais pas dans quel sens ni pourquoi, mais je savais (rires). Déjà de rem- porter le Prix littéraire Myriam Caron, c’est tellement im- mense pour moi! De recevoir cet honneur de la Côte-Nord, ça veut tout dire. Disons que ça partait super bien la fin de semaine (rires). Une fois sur place, d’entendre les gens me parler de mon livre et de recevoir tout cet amour, toute cette attention, ça m’a touchée. Recevoir cette reconnais- sance des Innus et des Nord-Côtiers, c’est magique.
Quand je vais au SLCN, j’ai aussi beaucoup de plaisir avec mes collègues écrivains. Je sais que pour la plupart d’entre eux, c’est un événement incroyable qu’ils aiment et auquel ils ont vraiment hâte de participer. Cet atta- chement et cet engouement, ça me fait chaud au cœur. J’ai un sentiment d’appartenance à la Côte-Nord, mais j’en ai un aussi envers le SLCN. Je le mentionne souvent quand je me promène à travers le Québec, c’est le seul Salon avec une grande représentation et fréquentation autochtone; j’en suis fière! Il y a la présence de l’Institut Tshakapesh, d’autrices et d’auteurs autochtones et de membres des communautés à l’événement. D’entendre les collègues répéter jour après jour comment ils aiment le SLCN, ça me rend fière et heureuse. J’ajoute à ça les activités auxquelles je participe et les conversations avec les gens, c’est toujours un moment mémorable (rires).
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