Page 26 - Mélanie Maynard

« DENISE FILIATRAULT M’A DIT QUE J’ÉTAIS UNE BONNE DIALOGUISTE, QUE J’ÉTAIS BONNE POUR METTRE DES MOTS DANS LA BOUCHE DES PERSONNAGES. »
Vous pouvez en lire un autre ?
Elle doute davantage de sa capacité à écrire des descrip- tions et des longues narrations dans un roman. « En même temps, étant donné que j’ai plusieurs couleurs dans mon cerveau, ce serait quelque chose que j’aimerais exploiter. J’aime aussi l’action d’écrire. J’écris tout le temps, j’ai tou- jours des cahiers ouverts. L’acte d’écrire me plaît beau- coup, c’est un peu méditatif pour moi. »
UNE LECTRICE AGUERRIE
Tout comme l’écriture est présente dans la vie de Mé- lanie Maynard, la lecture l’accompagne depuis son en- fance. « J’ai vraiment la chance d’avoir eu deux parents qui étaient des bons lecteurs. C’était très important chez nous, les livres. Puis, comme je suis la huitième de la famille, j’en ai vu beaucoup traîner dans la maison. Les livres interdits aussi, ceux que je n’avais pas le droit de 26
toucher, des petits livres érotiques que j’allais lire en ca- chette. J’ai été fidèle assez jeune à la lecture, parce qu’on avait juste une télévision pour toute la famille, on ne re- gardait pas toujours ce que je voulais. On allait beaucoup à la bibliothèque, et j’aimais le fait qu’il y avait un délai pour lire les livres. C’était comme une motivation. »
Par contre, pour qu’elle se passionne pour une histoire, il faut que les mots la happent rapidement. « Il faut que les mots me séduisent et que j’embarque dans l’histoire. Un des derniers livre que j’ai adoré, c’est Ce que je sais de toi, d’Éric Chacour. Je l’ai trouvé magnifiquement écrit. C’est le genre de livre que, lorsque je l’ai terminé, j’ai juste eu envie de le recommencer pour profiter encore de son style, de sa façon de s’exprimer... sa manière d’écrire est tellement belle. »
Ça fait 8 livres que je vous lis !
Mais bon, je vais vous en
lire un dernier !