Page 11 - gregory charles
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MAIS COMMENT ARRIVER À CE QUE TOUT CE BEAU MONDE COLLABORE ENSEMBLE ?
1. La reconnaissance des forces de chacun, y compris les parents, comme étant des collaborateurs com- plémentaires, est cruciale. Chaque partie connaît différentes facettes de nos jeunes, ce qui amène des observations différentes et parfois uniques à son vécu.
2. La coopération entre l’école, les familles et la com- munauté ne doit pas être perçue comme un simple devoir, mais comme une opportunité de mettre à profit les forces de chacun pour le bien-être global des adolescents. Avoir un but commun, soit la réus- site de nos jeunes, permet de centrer nos énergies sur la réussite de cette collaboration.
3. La participation à des programmes de soutien et de développement des compétences parentales peut être un élément intéressant à considérer. Bien sou- vent, ces activités sont offertes par des organismes communautaires. Être parent, ne vient pas avec un mode d’emploi ! En participant à ce type d’activité, les parents peuvent travailler différentes habiletés, comme la communication et l’écoute avec leur adolescent, la gestion des conflits et du stress, la création d’un environnement positif à la maison. Tous ces petits éléments viennent soutenir le climat affectif entre le parent et son ado.
Bref, la collaboration école-famille-communauté est pri- mordiale pour la réussite éducative de nos jeunes. Il faut reconnaître que la collaboration est une attitude qui dé- coule de tous, soit de l’école, des familles et de la com- munauté, ce n’est pas juste une autre activité à mettre à son agenda. Et vous, quelle(s) action(s) allez-vous poser pour soutenir cette belle jeunesse?
Un aspect à ne pas sous-estimer, c’est l’équilibre de vie de nos jeunes de 12 à 17 ans. Souvent pris entre l’école, le travail à temps partiel et la vie personnelle, les jeunes sont de plus en plus tiraillés de part et d’autre, écartant parfois même un élément de l’équation. Par exemple, les activités en parascolaire et les loisirs, ainsi que le sommeil, sont bien souvent soustraits de l’horaire quotidien. La partici- pation à des activités extrascolaires contribue, non seule- ment au développement des compétences sociales et in- dividuelles, mais permet aussi d’équilibrer le stress lié aux études. Que nous soyons des collaborateurs de l’école, des familles ou de la communauté, c’est également notre rôle de s’assurer que leur vie soit équilibrée pour l’atteinte de leurs rêves et de leurs aspirations professionnelles !
Co-rédaction
Claude Myre-Bisaillon, CSS des Hauts-Bois Jean-François Fournier et Kim Chainey,
Dimension Sportive et Culturelle Gatineau-Ottawa Caroline St-Georges, Table Éducation Outaouais
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