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DES AUTEURES DE L’OUTAOUAIS À DÉCOUVRIR
Valérie Myriam Manseau
VALÉRIE MYRIAM MANSEAU N’A QU’UN SEUL SOUHAIT DANS LA VIE : TROUVER UNE FAÇON D’AJOUTER DES HEURES DANS SES JOURNÉES.
Poussée par un moteur
invisible depuis aussi
loin qu’elle se souvienne,
elle donne le tournis
à ses connaissances lorsqu’elle aborde ses mille
et un projets. Pour elle, la
vie est faite d’extrêmes et de mouvement, d’une immensité
de possibilités et d’occasions
à saisir. L’ennui? Très peu pour elle. Difficile de bâiller quand on
a à peine le temps de respirer. Le sommeil? Juste assez pour demeurer fonctionnelle. C’est qu’il y a tant de choses qu’il reste à faire!
Le diagnostic de TDAH n’a étonné per- sonne, vous vous en doutez. Et pourtant, dans sa jeunesse, ce n’était pas l’hype- ractivité qui la caractérisait, si ce n’est par la quantité prodigieuse d’idées qui jaillis- saient de son esprit... et le volume de mots de ses dissertations.
Comme tout le monde, Valérie Myriam a commencé à écrire à l’école. Là où elle s’est vite démarquée, c’est par sa passion pour les langues. Le français, certes, qui est éventuellement devenu son gagne-pain, mais les langues étrangères aussi, comme le japonais et l’italien. C’est d’ailleurs cette fascination pour les langues qui lui a inspiré ses premiers personnages.
À l’âge de seize ans, elle a touché à la poésie (rien qu’un peu, et rien de concluant), mais elle s’est rapidement tournée vers les formats longs, à commencer par des fanfic- tions au sujet de ses animés préférés — dont elle était très souvent l’héroïne.
C’est en 2006, en regardant les feuilles valser devant la fenêtre de son cours de français, qu’elle a imaginé sa pre- mière histoire originale, Mystérieux ad- mirateur, qui deviendra plus tard son premier roman autoédité.
Letome1desa série Jamais deux sans trois, « Unicité » (2023), n’est pour- tant pas son premier roman terminé.
Entre 2008 et 2011, alors qu’elle travail-
lait sur l’obtention d’un baccalauréat en traduction et en rédaction de l’Uni- versité du Québec en Outaouais, elle rédigeait aussi, en parallèle, le premier tome d’Ad vitam aeternam, une série d’urban fantasy. Ce premier roman ter- miné n’a abouti nulle part ailleurs que dans un tiroir, mais il fait encore partie de sa liste de chantiers littéraires pour l’avenir. Il aura tout de même été la preuve que Valérie Myriam pouvait me- ner un roman à terme.
Arrivée sur le marché du travail, son bac en poche, l’auteure a passé les années suivantes à explorer divers
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