Page 36 - Mélanie Maynard
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   DES AUTEURS DE L’OUTAOUAIS À DÉCOUVRIR
  PATRICK FILION
UN HOMME CARBURANT
 AUX DÉFIS
C’est au cours de l’adolescence, terré dans sa chambre du sous-sol de la maison familiale, que Patrick Fillion développa son amour pour l’écriture. De la poésie aux paroles de chan- sons, en passant par le récit fantastique et les nouvelles, il pouvait passer des heures à peaufiner un texte. Encouragé par ses ensei- gnantes de français du secondaire, il écrira de courtes œuvres qui attireront l’attention des jurys et qui seront publiées dans le recueil annuel de l’école secondaire Albert-Carrier, à Thetford Mines. Comme pour les livres, on ne pouvait pas juger Patrick Fillion à sa « couver- ture », lui qui arborait un look de dur, avec ses cheveux longs et ses chandails de groupes de musique heavy métal. Nul n’aurait pu ima- giner, au premier regard, que se cachait une âme poétesse et créatrice derrière la façade du ténébreux jeune homme. Lors de son pas- sage aux niveaux collégial et universitaire, il prêtera sa plume aux journaux étudiants dans une série d’articles humoristiques et déjan- tés qui feront le délice de ses camarades de classe. Lors de ses études de maîtrise en Faculté de médecine de l’Université de Mon- tréal (1999-2000), il remporta le concours
de vulgarisation scientifique de la revue Dire en y expliquant le phénomène de la résis- tance bactérienne aux antibiotiques, sujet qu’il maitrisait fort bien, lui qui travaillait sur les bactéries multi-résistantes affectant les patients atteints de fibrose kystique. Ce n’est donc pas d’hier que Patrick Fillion dépose ses idées et connaissances sur papier. Il cares- sait toutefois un rêve qu’il gardait bien secret, soit celui d’écrire un roman. C’est un défi qu’il souhaite réaliser avant d’atteindre l’âge de la retraite.
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